Tag: Angleterre

Morning walk

It’s that time of year when the trees are silhouettes that let the light through the branches, the mist hovers over the fields, the sunshine tries to break through. Time to wrap up and hear the ground crackle under the walking boots.

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Beaminster: une ville anglaise pittoresque près de Weymouth

Jonathan Lobert et sa médaille de bronze à Weymouth en Finn aux JO 2012 a montré aux amoureux de voile que le Dorset est une région Anglaise qui vaut le voyage. Tout près de Weymouth se trouve une petite ville qui vaut le détour: Beaminster. Je la connais depuis 25 ans, laissez moi vous en parler…

Beaminster, ville cachée dans le Dorset, près de Weymouth

Beaminster se cache au milieu de collines dans un Parc Naturel Régional (‘Endroit de Beauté Naturelle Exceptionnelle comme disent les Anglais). A quelques minutes de la Côte Jurassique, listée à l’Unesco comme Site Naturel d’Intérêt International, nature et balades au calme abondent aux alentours.

Maisons de pierre et rues étroites, le Beaminster médieval est facile a imaginer

Beaminster est une de ces villes qui ont plutôt l’air d’un village. Autoroutes et aéroports sont dans les régions voisines et c’est très bien comme ça! La pierre blonde locale et l’ église plutôt Normande de St Mary font de Beaminster une ville dont l’histoire médiévale est facile à imaginer. Ses boutiques ne sont pas des magasins de chaine qui vendent tous la même chose… L’ hotel Bridge House a 14 chambres modernes et comfortables dans une maison de prêtres médiévale et un choix de Bed and Breakfast permettent d’y passer quelques jours, si vous préférez les chambres d’hôtes.

Dans la galerie d’art ‘Strummer Pink’ les céramiques de Miranda Berrow sont uniques et superbes, les expositions d’art changent périodiquement. ‘At Home’ ont un grand choix pour toute home sweet home et ‘Cilla and Camilla’ est preuve que les Anglais adorent les cartes postales. Leurs bibelots sont autant d’idées cadeaux.

‘Green Drawers’ vend entre autres des habits de bébé en coton organique et des superbes coussins de l’artiste Liz Summerville. Les gens du coin viennent y faire remplir leurs bouteilles de liquide vaisselle pour éviter le gaspillage de plastique. ‘Djuna’ stocke notamment la marque Anglaise ‘Seasalt’ avec ses vêtements décontractés inspirés par la Côte des Cornouailles.

Boutiques et restaurants sur la place de Beaminster

‘Number 21’, avec leurs vêtements, chaussures et affaires de maison ont des produits haut de gamme de qualité. La maison de thé ‘Ann Day’ (ouverte le matin seulement) vend des bijoux et autres bibelots de style Art Nouveau. ‘Belles Choses’ (non, pas Nice Things!) est la preuve que les Anglais aiment l’inspiration française dans leur décor de maison. En plus de ces boutiques où il fait bon flâner, la pharmacie stocke des parfums bien Anglais comme Bronnley dont la rose Anglaise est toujours un parfum classique et apprécié.

En vacances dans un cottage ou autre location, on trouve à Beaminster tout ce dont on a besoin pour faire de bons petits plats; une boulangerie mais également une pâtisserie, chose bien plus rare, qui fait aussi salon de thé. Le boucher Nick Tett stocke des viandes locales ainsi que des fromages et sauces. Quant aux fruits et légumes, Angie à ‘A Fruit and Two Veg’ est imbattable dans la région pour la fraicheur de ses produits (coupés la veille par le mari dans leur ferme du Somerset) et ses prix.

Et si en vacances on ne veut pas vraiment cuisiner, le choix ne manque pas… Deux pubs, trois restaurants, trois ‘take-away’ (plats à emporter) et un Peugeot français avec ses pizza au feu de bois sur la place du village tous les Jeudis… On se croirait presque en Normandie.

La prochaine fois je vous parlerai des restos…

Le mariage royal anglais vu de la campagne du Sud-Ouest

Le monde entier parle du mariage du Prince William et Kate Middleton. La robe, la pompe, les touristes, les millions de spectateurs, les milliers de livres dépensés et les millions de livres de revenus pour les compagnies anglaises qui ont su bien vite capitaliser sur l’événement.

Mais pour les Anglais dans le fin fond de la campagne du Dorset Occidental, ça change quoi cet événement? Tout dépend des Anglais. Tout d’abord, c’est un jour de congé. Bon début. D’autant que le premier lundi de Mai est toujours férié voici un second week-end de quatre jour, après Pâques. Employés ravis, employeurs un peu moins.

Les Britanniques sont assez fans de leurs drapeaux. Pluriel voulu, car j’entends par là les drapeaux anglais, écossais ou gallois. Nous disons peut être la reine d’Angleterre, même si elle est la couronne non seulement du Royaume Uni et du Commonwealth, mais le drapeau Britannique n’est devenu à la mode que récemment. Il est vrai que la folie du Union Jack avait déjà commencé avec les Jeux Olympiques de Londres 2012, mais le mariage royal a permis aux fabricants de tasses, assiettes, tapis, chaussures, lunettes de soleil, sacs, habits ou banderoles de s’en donner à coeur joie. Si les artistes et designers s’y sont mis et que le public suit en achetant des produits patriotiques, vous imaginez les enfants dans les écoles.

Mon fils de 10 ans a reçu une tasse commémorative (tasse de thé, pas de café bien sur). Non pas un cadeau de sa mère qui n’y aurait même pas pensé mais de l’association de parents d’élèves de son école. Tout d’abord, j’ai franchement trouvé cela très bizarre. Puis, ayant proposé de prendre des photos pour la postérité, je me suis mise au jeu. Tous vêtus en bleu, blanc, rouge (nous sommes au moins unis par nos couleurs patriotiques) ils ont mangé des gâteaux sur le gazon de leur cour de récréation, les petites de maternelle dans leurs belles robe du dimanche (pas d’uniforme de l’école pour l’occasion) me montrant la princesse sur leur tasse, avec des sourires épanouis. Elle casseront peut être la tasse, mais elles se souviendront de cette journée.

Ma campagne est bien rurale mais nous sommes tout de même au 21eme siècle et j’ai donc reçu des invitations facebook. La première, de notre cinéma local l’Electric Palace à Bridport qui va montrer l’événement sur le grand écran. Prosseco (le champagne est trop cher) et gâteaux sont de la partie, belles fripes et chapeaux sont en option, mais recommandés. J’ai décliné. La seconde a eu plus de commentaires mais comme toujours, ceux qui râlent parlent plus fort que ceux qui conforment. La  ‘diffusion alternative du mariage royal’ montrera les images mais sera commentée par des comédiens. J’avoue que je suis tentée.

Ceci étant dit, j’ai été invitée à une Garden Party. Un barbecue quoi. Email à tous les invités, chacun emmène quelque chose. Vues les réponses, mes amis anglais sont plus royalistes que je ne l’imaginais. Mon amie Victoria (j’aurais du m’en douter vu son nom) a dévalisé les magasins. Assiettes, serviettes, nappes, drapeaux, banderoles et autres gadgets pour les enfants. Les Union Jack vont nous sortir par les oreilles.

Quelque part, je ne crois pas que je pourrai regarder la version alternative. Mais bon, j’adore une bonne petite fête et je ne doute pas qu’on va bien s’amuser. C’est une excuse comme toute autre, même si particulièrement anglaise. Depuis plus de vingt ans que j’habite en Angleterre je n’ai rien connu de tel. C’est sur qu’il y a plein d’Anglais qui ne sont pas intéressés, certains passent même le weekend à l’étranger sans télé, internet ou radio. Je crois que ce n’est qu’une bonne excuse pour être le râleur cool du coin. Il n’y a pas que les Français qui aiment râler.

Guillaume et Catherine sont jeunes, ils se marient, j’espère qu’ils seront heureux. Rendront-ils la monarchie un peu plus populaire? Dieu seul sait.

Dieu et mon droit.

Fungi foray frolic in West Dorset

A fungal foray with John Wright is not mushroom hunting as I know it. Childhood memories of my mother’s picnics and my father whistling to keep hunters away are miles from a day at the Kingcombe Centre in West Dorset.

There are similarities of course. Baskets, knifes, eyes to the ground, a reassuring smell of decay when the nose gets closer to the undergrowth and that warm feeling of joy when a mushroom is found. Or a toadstool.

The point of taking part in a foray with Mr Mushroom himself is to learn. There were a few newbies like me and a few reoffenders who clearly thought it was worth re-foraging with Mr Wright. The world of fungi is a vast underground world where the initiated want to learn more and the foodies don’t want to go home empty handed.

Our foray was at the Kingcombe Centre in West Dorset, part of a Nature Reserve where the fields have never seen fertiliser, where the preservation of our local ecosystem is not a fashion. A very special place not just for the lucky visitors but also for the underworld. The 75 different types of fungi we found in about four hours should prove my point. Only one do I uncompromisingly know, a very exciting one at that, a chanterelle.

Our first lucky find in the hedge outside Kingcombe Centre was tall, thick stemmed, white with a greenish cap. It brought a big smile to John’s face as he dug it from the ground, bag at the base and all. He proudly showed the group and introduced us to the one mushroom you should avoid at all costs: The Death Cap. Need I say more. Not as pretty as its red and white cousin that fairies are keen on but more dangerous.

Of the remaining 73, I had come across a few but could sadly name none fully. English name or latin name. A beautifully fat boletus find was quite exciting. Being red though, it was totally the wrong colour for supper but perfect for a photo opportunity. John obliged by holding it up against the cloudless blue sky.

I still don’t know the difference between a toadstool and a mushroom. I might be the proud owner of a signed copy of the River Cottage Handbook No. 1 (John commented that he was honoured to sign his ‘Mushrooms’ book for a Française, cheeky charmer) but to me, they’re still all Champignons. All 4,000 species that you can find in Britain.

I learnt lots of interesting facts about fungi. For a start, they are the reproductive organ of a world that lives underground. From there, inevitable sexual innuendoes follow. How about the nipples on the magic ones that can take you to seventh heaven or leave you sorely disappointed and a carefully pronounced volva at the base of the hard stem of the Amanita phalloides. I’ll leave it at that, not my forte, I was brought up by a Catholic mother who was master picnic organiser but stayed away from such language. John on the the hand was far more masterful with his words, let alone knowledge, and had us giggling throughout the day.

A few titbits I gathered were of far greater interest. The reason mushrooms are often found at the edge of a wood or near a car park is not, as I thought, because mushrooms need a bit of sunshine to warm their caps but because the organism that lives under the ground is suddenly worried that the environment it is thriving in is running out. Time to reproduce and out come the fruits for spores -babies in the making- to be scattered, and for animals to pick, munch or nibble.

Of far more interest for my stomach is that the mushrooms my family still hunt for, once the first rains have blessed the sunny South of France and its pine and oak forests, can be found in this country. The Saffron Milkcap. For once, the clue is in the Latin name: Lactarius deliciosus. I found one years ago, somewhere in the South West and John confirmed you can find them in this country. I wasn’t dreaming after all.

Should I tell you where? If a delicious mushroom is to be found, should its location be shared? Well, here is one thing the French and the English have in common. My Dorset farmer friend and his father don’t share their secrets for Field Mushrooms hotspots with each other. My family don’t divulge their pine forest autumn picnic locations to all and sundry.

It looks like I will be spending the next few years hunting in pine and oak woods of Dorset to leave my children our own little mushroom secrets. I’ll be thanking John for renewing my love of the forest undergrowth, his little book in my basket, keeping away from beautiful white tall mushrooms with a volva.

John Wright shows off the Death Cap:

John Wright's Death Cap

Photogenic Boletus:

Beautiful boletus

Kingcombe Centre courses:

http://www.kingcombe.org/courses/intro.aspx

The inn down the lane

From nouvelle cuisine to a country pub down a tarmac lane so remote, it has grass growing on it. The sun is shining so we decide to drive around West Dorset lanes just for the sake of the views and find the Three Horseshoes Inn just around lunch time.

Pub with rooms. The menu is more gastro than old boys’ local and they’ve run out of Bath chaps and Hooke Farm trout. No matter, I fancy a Blue Vinney ploughman and the husband goes for battered cod with triple cooked chips. Yep, good ol’ fish and chips for lunch. Takes all sorts.

We can hear children as we sit down on the terrace with wide green views. You’d think they are just behind the wall, a perfect demonstration of how sound works in amphitheatre. A few minutes later, the school below starts work again for the afternoon so the only sounds left are the birds, the wind in the parasols and a distant dog listening to himself. Otherwise you’d wonder whether there’s much life around.

When my square wooden platter arrives I pull a face. There’s a heap of thin and pretty greenery on the edge and I am wondering how to eat this without half of it ending up on the floor. It looks like young sweet pea shoots and tastes delicious. Brain figures that fingers are de rigueur. If the man in the nice restaurant in France (many years back) thought it was OK for me to eat with my fingers because chefs don’t like plates coming back with food, then why not?

Apart from the juicy shoots, there was a large chunk of blue veined Dorset delight, some very light and airy home made bread and two chutneys. The first was classically vinegary with soft fruits -no crunchy out of a jar sharp stuff here-  the other more of a compote that has not reached mushy state so the soft bits of fruits have a gentle texture. This one would have probably complimented a Farmhouse Cheddar better, Blue Vinney being a bit stronger it overtook the palate (ok, killed the fruits if you prefer).

The husband enjoyed his triple cooked chips and battered cod. The cod portion was large enough and the batter was a bit on the heavy side but the chips were deemed delicious. There is a price to pay for triple cooked chips at lunchtime and I can hear the husband snoozing. You can’t beat a Ploughman in a country pub. And as country pubs go, this one sure has the location, a great terrace with half a dozen tables, the pretty church next door and new owners.

Our terrace neighbours said: “Very pretty but I wouldn’t want to live here; silly little roads”. Fair enough, this is a place you come to because you like being remote. No marquee, no sea views, just an inn and a village. The Jurassic Coast may be down the lane, it may as well be abroad. That’s why I liked the place.

Ploughman: £7

Battered cod + triple cooked chips: £11

Three Horseshoes Inn, Powerstock

Gastronomie anglaise: on mange bien chez les Rosbifs

L’ Angleterre culinaire en 2010? Elle n’a rien à envier à personne. Qui aurait pu croire que les Anglais feraient une révolution, et culinaire en plus. Quand je suis arrivée à Londres il y a vingt ans par contre, si les pubs ne manquaient pas ils n’avaient rien des gastropub actuels. Gastro comme gastronomie. Anglaise.

Je vous sens douter. Je comprends. Une mauvaise image est très difficile à secouer. Les Rosbifs pensent que les froggies sont des trouillards. Je vous raconterai une autre fois. Revenons à nos moutons et autres mets en fin de vingtième siècle. Les rois du hamburger étaient déjà bien établis et comme la plupart des parents citadins, je me suis laissée convaincre par le prix et le petit jouet.

Comme beaucoup d’entre nous, j’achetais tout au supermarché. En bonne varoise, mes recettes avaient des tomates et des aubergines. On en trouvait toute l’année, ce qui me ravissait même si les fenouils étaient plus chers au poids que l’or.

J’étais pourtant dans une prison culinaire sans goût, aveuglée par la frénésie de la vie citadine. Jusqu’à ce les chefs anglais remarquent qu’il fallait faire la guerre aux destructeurs de saveur pour libérer ces pauvres gens de leur triste impasse… Si vous avez la chaine cuisine sur satellite, vous connaitrez Keith Floyd (le chef au verre de vin) qui a ébranlé la façon de présenter les émissions de cuisine en Grande-Bretagne dans les années 80. Sur le tas, sur le vif, jovialité et des litres de pinard.

Celui qui a réveillé mes papilles c’est Jamie Oliver. Vous avez peut être un de ses livres de cuisine puisqu’il est devenu un des chefs les plus vendus au monde. Avec ses recettes simples il a commencé une révolution accompagné d’autres chefs tel que Hugh Fearnley-Whittingstall qui a remis les produits du terroir (parfois obscurs) à la mode.

Voici donc l’univers culinaire aujourd’hui chez nos cousins les Rosbifs. Ici dans le Sud-Ouest par exemple, sur le menu du resto de ma ville (Wild Garlic) on trouve du lapin confit ou du chevreuil. Ce ne sont pas les étoiles Michelin qui intéressent (il y en a des restos étoilés bien sur, l’excellent Sienna à Dorchester par exemple). Cette nation voyageuse a su marier les inspirations internationales dans une cuisine à l’origine simple mais pleine de goût, malheureusement oubliée. Révolution industrielle, exode rural et un complexe d’infériorité culinaire difficile à perdre sont passés par là.

Les notions de provenance, de saison, frais et local ont repris la vedette et avec, l’amour de la bonne bouffe. Comme en France et ailleurs, il arrive encore d’être déçu. Mais pour la plupart, finies les courgettes bouillies à mort. Allons enfants de la révolution culinaire, le jour du goût est arrivé.


De la 2CV à la J220 pour qui admet aimer les voitures

C’est sur que c’est pas trop politiquement correct dans les années 2010 d’aimer les voitures. Mais bon, nous avons le plus grand musée automobile de Grande-Bretagne à une demi heure de chez nous et il pleut. Le mari est un fana de voitures et mes fils tiennent de lui donc pour notre famille c’est un endroit idéal.

Le musée Haynes est super facile d’accès, sur la route des vacances anglaise (la A303, cousine éloignée de la Nationale 7) à Sparkford dans le Somerset. Après une entrée nostalgique avec un fiacre en hommage à M. Benz on se retrouve dans la salle rouge où toutes les voitures sont… rouges! On pense tout de suite à Ferrari bien sur, mais on y trouve aussi Austin Healey, Triumph, Lamborghini Countach, AC Cobra, MG…

C’est sur que pour les amoureux de voiture il y a de quoi faire même si parfois il y en a tellement que certaines beautés sont un peu cachées. La plupart sont alignées derrière un cordon donc on ne peut pas les admirer sous tous les angles au grand dam du mari. Heureusement que la Jaguar XJ220 -votée voiture qu’on voudrait bien ramener à la maison- est bien placée pour pouvoir tourner autour et coller son nez aux vitres.

Et la mère qui n’aime pas les voitures autant que le reste de la famille, elle fait quoi? Ben… des photos. Donc du coup il a fallu qu’ils m’attendent. Les vues générales étaient nulles parce que l’éclairage dans les hangars est ou très fort ou plutôt faible et se reflète dans les carrosseries. Heureusement, ce ne sont pas les détails qui manquent. Les badges sont sympas qu’ils soient des sculptures genre Rolls Royce ou des lignes à la Citroën et les reflets peuvent être intéressants si on les cadre bien.

Comme tout ça donne faim nous essayons la cafétéria. Alors là attention, assurez vous d’arriver avant 2 heures si vous voulez manger chaud. J’oublie toujours l’heure quand je suis en vacances, c’est normal non? Le chef lui n’oublie pas et à deux heures pile il fait son entrée pour annoncer haut et fort qu’il ne sert plus parce qu’il a trop de travail (c’est que nous étions 8 dans la salle mais il avait aussi une conference). Je ne comprendrai jamais les personnes travaillant dans le tourisme avec ce genre d’attitude. Il a la chance d’avoir un marché captif mais la prochaine fois, je mangerai avant.

Mais bon finissons sur une bonne note. Les voitures valent le coup. Ma préférée? Difficile, je m’imagine bien dans la Midget de MG sur les petites routes du Dorset. Mais dans la catégorie plein les yeux, il faut voir la 1931 Duesenberg Model J. Les Américains disent qu’il s’agit d’une légende. Je peux le croire. Courbes superbes c’est plutôt une oeuvre d’art. Il n’y en a que huit dans le monde et celle ci est la seule hors Etat-Unis. C’est une merveille et la voiture la plus chère du musée.

Mais les Français aussi font des légendes mais comme nous sommes plutôt du genre égalité fraternité,  c’est la superbe 2CV qui nous représente. Et je peux vous assurer qu’il y aura plus d’Anglais qui ont entendu parler de la ‘toussivi’ que de la Duesy. Entre ces deux extrêmes il y a de quoi occuper les fanas de voitures chez Haynes.

http://www.haynesmotormuseum.com/