Tag: voyage

West Dorset’s views, a land of contrasts

A  friend who has lived locally far longer than me said:
“That’s stunning, seen through your eyes it makes me realise what I take for granted everyday, I need to appreciate how special this area is, thank you.”
What a compliment.

I hope you enjoy the four minute journey through my tiny corner of West Dorset.

Advertisement

Pourquoi venir dans le West Dorset?

Portsmouth, Weymouth et Plymouth vous connaissez de nom, ce sont les ports de ferry pour les Français. Pour les Anglais et leurs vacances c’est le Devon, les Cournouailles et le Dorset de l’Est. Ben nous, on est au milieu. On a pas d’autoroutes et le ferry le plus proche est à Poole. Une petite heure en voiture pour arriver à Bridport. Et là c’est réellement le dépaysement.

D’abord il y a la Côte Jurassique qui est classée à l’Unesco (d’Intérêt Naturel Mondial, donc à préserver) pour sa diversité et sa beauté. Les falaises passent du gris au rouge (Charmouth ou Burton Bradstock), les plages sont de galets ou de sable fin, celle de Chesil est à perte de vue. Les petits ports de pêche approvisionnent la région en poisson frais (Lyme Regis ou West Bay).

Mais le West Dorset c’est aussi le vert des vistas du haut de ses collines. Tel un patchwork de verdure rappelant les bocages normands avec la mer en contrefont, les vues qui récompensent les marcheurs sont paisibles et sereines. Les sentiers balisés sont nombreux mais jamais bondés, juste quelques ‘hello’ de temps en temps.

Si la France est la championne des produits du terroir, le West Dorset n’a pas grand chose à lui envier. Oubliez cette image ancrée de la viande bouillie et insipide. La région a un amour de produits frais du coin qui attire les chefs et gourmets depuis longtemps grâce a un climat plus doux que le reste de l’île. Les restaurants ne sont pas classés chez Michelin et les nappes blanches sont rares. Mais les poissons sont frais et servis sans cérémonie, la viande -du chevreuil à l’agneau- est succulente et vient du boucher voisin, on privilégie les légumes de saison. Les restaurants ne comptent pas sur des touristes qui ne reviendront pas pour gagner leur croute.

Bien sur, la tradition du thé n’est pas perdue et les villages ne manquent pas d’offrir leurs petits salons où les grand-mères se tiennent au courant des affaires des voisins. Le soir, les hommes se retrouvent au pub pour la même raison et pour discuter rugby ou foot.

Et puis il y a les villes où il fait bon vivre comme Sherborne, Beaminster, Bridport ou Dorchester. Ce qui fait le charme du Dorset Occidental c’est que le département ne fait ni publicité ni relations publiques pour attirer les touristes. Mais la télé anglaise semble faire de plus en plus de programmes par ici. J’espère qu’ils vont pas nous gâcher le paysage. Faudrait pas qu’on devienne la nouvelle mode.

Super rapport qualité-prix dans le Dorset

Repas de midi pour deux £6. Oui, £6 soit 3 + 3.

Le midi, comme je suis devenue Anglaise, je me contente souvent d’un sandwich mais quand mon mari m’a dit qu’il avait découvert un petit hôtel resto près de la plage qui font un repas de midi pour 6 livres par couple, bien sur il a fallu aller goûter. J’imaginais déjà des légumes surcuit et de la purée au micro-ondes. Ben j’avais tord.

Le Manor Hotel à West Bexington est un hôtel agréable, en pierres locales, avec une véranda et un bar à vins en sous sol. A quelques pas de la plage de Chesil sur la Côte Jurassique du Dorset, c’est le genre d’endroit où il fait bon passer un weekend tranquille.

Nous avons commandé un ‘hachis Parmentier’ (avec de la viande d’agneau) et une tourte de poissons (avec des pommes de terre). Simple, bien cuit, sans léser sur le poisson, chaud à point avec des légumes frais et croquants. Portions juste assez pour ne pas partir avec la faim sans se goinfrer (souvent un problème en Angleterre). Etonnant. Cote rapport qualité prix, franchement difficile de faire mieux.

Ils ont également un menu ‘buffet’ ou l’on peut manger tant qu’on veut pour £8.50 certains soirs (il faut réserver). Ça me fait toujours un peu peur ce genre de proposition mais leur bouillabaisse de poissons du coin me tente et mon mari voudrait goûter à leur calmar cuisiné avec du piment, gingembre et ail. Il va falloir retourner. Leurs voisins, les Michaud, sont d’ailleurs très connus dans le monde du piment car ils cultivent un des piments les plus forts du monde le Dorset Naga. N’ayez crainte, ce n’est pas celui qui accompagne le calmar.

J’avoue que nous étions les seuls dans le resto aujourd’hui, mais bon c’est l’hiver, milieu de semaine et il pleuviotait. Pour autant l’atmosphère était sympa, la cheminée nous a réchauffés. Le seul truc que j’ai pas compris c’est pourquoi ils ont pas attendu pour allumer leur lave-vaisselle qui faisait un boucan pas possible. Mais bon.

En bon Anglais, mon mari a culpabilisé et s’est vu obliger d’acheter 2 boissons plutôt qu’une et même un paquet de cacahuètes en apéritif. Coût total: £12.

Je crois que West Bexington viennent d’acquérir des nouveaux visiteurs pour le midi…

Gourmets, artistes et éco-guerriers adorent Bridport, West Dorset

traduction de mon article sur Bridport a simonseeks.com:

http://www.simonseeks.com/travel-guides/bridport-river-cottage-riverside-dorsets-coast__164376

Bridport est devenu connu en Angleterre grâce au chef Hugh Fearley-Whittinstall (et son programme télé River Cottage). Provenance et produit du terroir sont des mots qui chantent dans sa bouche et font rêver les gourmets britanniques qui se réveillent d’une longue hibernation culinaire.

Qui aime bien manger aimera le West Dorset

Je ne vous dirai pas qu’il faut aussi beau dans le West Dorset que sur la Côte d’Azur mais si temps Anglais il y a, la région est une des plus clémentes. Donc, les produits du terroir sont superbes et les locaux n’ont pas attendu nos chefs ‘people’ pour cuisiner avec. Prenez le restaurant Riverside à West Bay, le port de Bridport. Imaginez un chalet en bois planté au milieu d’un port sans prétention sur la rive du petit fleuve Brit. Difficile de trouver un meilleur poisson. On ne peut plus frais, direct de la baie de Lyme. Si le restaurant attire les gens du coin depuis 45 ans sans faille, il doit bien y avoir une bonne raison.

A quelques kilomètres se trouve un autre restaurant sans prétention -sinon de vous servir un poisson excellent ou des crèmes glacées bien crémeuses. Sur la plage de Burton Bradstock, le Hive Beach Café et son auvent vert ne paye pas de mine. Ne vous fiez pas aux apparences, les patrons sont très engagés sur le nouvel engouement anglais pour les produits du terroirs viables. De leur ‘Fish and chips’ poisson du jour à leurs sandwichs, tous les budgets trouvent leur bonheur. Quant à la plage avec ses falaises rouges, elle a une vue superbe vers la presqu’île de Portland (où seront les Jeux Olympiques de voile en 2012).

La Côte Jurassique

Bien que la France ait le pendant avec la côte aux dinosaures vers Villers sur Mer, la côte du Dorset est listée par l’Unesco comme Héritage Naturel Mondial. Tout comme le Grand Canyon ou le Golfe de Porto, la côte est reconnue d’intérêt mondial et doit être préservée pour les générations futures. Tout comme en Normandie, les chercheurs d’os de dinosaures et autres vestiges préhistoriques ont de quoi faire, bien qu’il soit bien sur interdit d’attaquer les falaises au risque de se retrouver avec un trou dans la tête…

Où d’autre peut on manger à Bridport?

Bridport ce n’est pas que la plage, au contraire. La ville est un mix intéressant d’artistes dans des vieilles usines à corde (St Michael’s Trading Estate), de classes sociales mélangées se retrouvant sur le marché hebdomadaire, de magasins un peu vieillots et un bon choix d’endroits où on peut manger à prix raisonnable. Bref, un endroit où il fait bon vivre et passer un moment. Pour ma tasse de thé -OK, café – avec une copine, j’aime bien le Beach and Barnicott. Pour des pizzas et une atmosphère sympa -grandes tables où on peut parler aux voisins- le Stables Bar -derrière l’Hôtel Bull dans la rue principale est super pour les petits budgets et les amateurs de cidre. Pour un défi exotique tout en restant régional, le restaurant Taj Mahal propose un curry avec un piment qui est si fort que l’échelle de Scoville (qui mesure la capsaïcine) ne peut le mesurer. Le piment Naga du Dorset est en fait cultivé à West Bexington, près de la plage de Chesil à quelques kilomètres à peine. Sinon, on peut tenter un curry de lapin, chose extrêmement rare chez les Anglais -et les Indiens qui proposent leur cuisine aux Anglais.

Où dormir?

Pour dormir, ce n’est pas le choix qui manque. Pour un hôtel plutôt classique avec des chambres confortables, je peux recommander le Bridge House (chambres doubles à partir de £98) des amis y ont passé un weekend et ont apprécié l’atmosphère sympa et le personnel bienveillant. La brasserie et le restaurant offrent des repas simples et bien anglais. Si vous êtes plutôt du genre papiers peints à gros motifs et baignoires sur pied, l’Hôtel Bull (double avec douche à partir de £70, avec bain £120) vous ira comme un gant. Pour une expérience du vrai Dorset plus campagne, les chambres d’hôte chez Pauline à Highway Farm ne manqueront pas de vous plaire. Pauline connait la région dans tous ses recoins, l’adore et sait faire passer sa passion. Elle organise également des cours d’artisanat d’art à prix très raisonnables, un excellent moyen de rencontrer des gens et parler anglais dans une atmosphère sympa. La ferme a également un cottage pour 4 personnes (à partir de £350 par semaine).

Et quoi d’autre autour de Bridport?

Les randonneurs adorent la région. Le GR South West Coastal Path qui longe la côte leur est bien connu pour ses grimpées et descentes le long des falaises et des plages. Panoramas superbes, notamment au cap doré (Golden Cap) qui tient son nom de son ‘chapeau’ couleur rouge or et qui est le point culminant de la côte du Dorset; excellent point de vue vers la presqu’île de Portland et l’immense plage de sable de Chesil. A l’intérieur des terres, les vues imprenables du bocage anglais et de la Manche ne manquent pas avec entre autres les collines de Lewisdon et Pilsdon Pen.

Si on se veut un peu éco-guerrier et laisser sa voiture, on peut prendre un bateau de West Bay pour admirer les falaises vieilles de 180 millions d’années, particulièrement belles au coucher du soleil. On peut également prendre le car, une expérience pas si traumatisante que ça, même pour ceux qui n’aiment pas les transports en commun. On trouve toujours à s’assoir et on peut admirer la vue au lieu de regarder la route…

Pour les artistes en herbe, pourquoi ne pas sculpter un totem ou plus simplement un bol avec Guy Mallinson? N’oubliez pas d’apporter vos bottes en caoutchouc car la pluie ne l’arrêtera pas. Les cours de Guy sont très en vogue et vont le devenir encore plus car la BBC a fait un programme basé sur l’expérience de passer une semaine dans la forêt. Le retour aux sources est très prisé et Monkton Wyld Court offre d’autres expériences dans la même veine. Le ‘bushcraft’ est à la mode même s’il est difficile a traduire (artisanat de la vie en plein air?). Une bonne façon d’améliorer son anglais tout en acquérant des connaissances dans une atmosphère sympa et constructive, good idea non?

http://www.bridgehousebridport.co.uk/

http://www.highwayfarm.co.uk/

http://www.thebullhotel.co.uk/

http://thefishrestaurant-westbay.co.uk/index.htm

http://tajmahalbridport.com/

http://www.mallinson.co.uk/

Beaminster, bonne bouffe et belle campagne

Mon article sur Beaminster a gagné un prix sur le site Simonseeks.com.

http://www.simonseeks.com/travel-guides/beaminster-west-dorset-new-foodie-kid-block__118621

Mais je ne voudrais pas que ceux qui ne parlent pas Anglais se sentent delaissés… voici donc une traduction:

Vous savez ce sentiment de bien-être qu’on éprouve parfois lorsqu’on voyage? On se sent comme chez soi même si on est dans un pays dont on ne parle pas la langue. Je me souviens il y a vingt ans, ressortir du vieux tunnel qui mène à la ville de Beaminster et soulever mes paupières, agrandir mes yeux et sourire. Devant nous, une petite ville tranquille avec un clocher carré qui dépasse, au fond d’une cuvette aux verts multiples. Tout autour, des champs et des haies qui évoquent bien la Normandie et ses bocages.

Malgré ses 200 maisons listées aux Monuments Historiques en pierre locale, ses petites rues , sa place centrale et ses magasins, Beaminster n’est pas une ville particulièrement connue. Mais c’est ici qu’il y a vingt ans, je me suis sentie chez moi. A l’époque j’étais une Londonienne stressée qui faisait ses courses au supermarché une fois par semaine et le plaisir d’aller du boucher à la marchande de légumes en passant par la boulangerie m’a fait penser à mes vacances en Normandie. Vingt ans plus tard, j’habite en ville.

Depuis peu, nous avons un chef people (Mat Follas, qui a gagné un programme télé pour chefs amateurs) sur la place et son restaurant Le Wild Garlic (Ail sauvage) a été un super succès. Mat et son restaurant représentent bien ce qui définit le Dorset de l’Ouest. Pas très grand, mais parfaitement proportionné, simple et terre à terre le tout épicé juste ce qu’il faut pour être intéressant sans vous emporter la figure.

La région a depuis longtemps attiré les gourmets qui ne mangent du poulet que s’il est fermier -et bio, encore mieux, ont l’eau à la bouche à l’idée d’une pomme fraichement cueillie et adorent les marchés. Un des premiers marché fermier était à Bridport, notre ville voisine, il y a vingt ans. D’autres chefs people  anglais comme Lesley Walters et Hugh Fearnley-Whittingstall ont leurs établissements aux alentours. Ce qui les unit tous, c’est une passion pour les produits du terroir. Nos moutons de Portland donnent une viande succulente, le fromage Blue Vinney n’est pas aussi fort que le Roquefort mais est un bleu qu’il faut absolument goûter.

Un fruit (ou un légume) qu’on n’associe pas avec l’Angleterre c’est le chilli ou piment rouge. Et pourtant.

Imaginez… près de la plage voisine de West Bexington, un couple au nom de Michaux (pas très Anglais, c’est vrai) produisent un piment rouge si fort qu’il fait exploser l’échelle de Scoville. A plus d’une million de SHU, le ‘Dorset Naga’ est un des piments les plus forts du monde. Etonnant, comme le West Dorset qui réserve plein de surprises. Paradis pour les randonneurs et amateurs de balades, les villages comme Stoke Abbott et Netherbury sont des destinations parfaites. On ne serait pas étonné si au détour d’un chemin on se retrouvait nez à nez avec l’inspecteur Barnaby. Par une journée ensoleillée, les maisons en pierre locale prennent des tons dorés virant vers l’orange avec le coucher du soleil. Superbe. N’oubliez pas vos chaussures de marches ou une bonne paire de tennis, les vues de la crête des collines qui entourent la ville vers la Manche valent le détour.

Au printemps, les jacinthes des bois couvrent le sol des bois de Hooke, havre de tranquillité où vous rencontrerez peut être une biche. J’ai vu un faon l’année dernière, adorable. La région est protégée (comme les parc régionaux Français) car grâce à climat plus chaud que la plupart du reste du pays, 80% des animaux présents sur les Iles Britanniques sont représentés dans le Dorset. C’est toujours un plaisir, lorsqu’au milieu d’une balade on distingue un cerf au loin ou on surprend un faisan.

Une fois de retour, en quête de confort, chaleur et bonne bouffe dans une atmosphère sympa, le choix ne manque pas. L’hotel Bridge House est une maison de prêtre du 13eme siècle avec tous les conforts du 21eme siècle. Un restaurant aux nappes blanches et une brasserie aux prix plus abordables offrent des repas excellents -souvent basés sur des mets Français- avec des produits locaux comme des crabes de la baie de Lyme ou des champignons du Dorset. Même la lavande pour le dessert vient du jardin. Pour une expérience bien anglaise (ils font de nombreux week-end chasse) le Bridge House vaut le voyage. (En Fevrier 2010, chambre à partir de £116).

Si vous recherchez plutôt une ferme et quelque chose de plus simple, vous aimerez Trish et sa ferme de North Buckham au nord de Beaminster. Les enfants pourront donner à manger aux poulets ou se balader sur un poney. (Cottage Badger (blaireau) à partir de £350 pour 7 personnes).  Trish a également des chambres d’hôtes et un excellent petit déjeuner avec du pain frais fait maison. Meerhay Manor, sur les hauteurs de Beaminster a également des chambres d’hôtes et un cottage pour 2 personnes.

Il faut savoir que c’est tout de même un peu dangereux de venir visiter notre cuvette. Je ne suis pas la seule à être tombée amoureuse de la région au point de ne plus repartir. A bon entendeur salut!

The Wild Garlic Restaurant: http://www.thewildgarlic.co.uk

The Bridge House Hotel & Brasserie: http://www.bridge-house.co.uk

North Buckham Farm: http://www.northbuckhamfarm.co.uk

Meerhay Manor: http://www.meerhay.co.uk


Eat Dorset Food Fair

Have just returned from the Eat Dorset food fair and I am still salivating. Foodie heaven on my doorstep. Literally. The fair is in the grounds of Parnham House in Beaminster, so I should have walked but decided not to. I knew I would have too many bags to carry back.

I started by watching Lesley Waters demonstrating an appetising menu: bread filled with dried figs and black pepper, pheasant terrine, chunky apple marmalade, seared venison with roasted beetroots and potatoes…

It’s such a good idea to have chefs demonstrating the produce sold on site because it entices you to try new things. Lesley is brilliant, she really embraces the whole local food phenomenon that has grown in this country in the last decade and runs with it. She uses these local suppliers for her school near Dorchester, so whilst a cynic would say that she gets a good deal from them, I say she’s chosen to live and work down here for a reason: because there is so much choice of tasty local food.

So filled with new ideas I had to go and choose what to spend my money on. Not an easy task. This was not a fair filled with grannies and their marmalades or other chutneys. Don’t get me wrong, I’ve bought a few chutneys from grannies in my time but today I was after real local stuff to fill my fridge with and the tricky bit was to choose wisely. Today I wanted something new.

Lesley showed us how to marinate some feta cheese. Really simple, very mouth watering. Thing is, Woolsery are not allowed to call their cheese feta because this is Dorset not Greece. Why they’ve decided to call it Fiesta though is a quandary. The big softie or ‘Woolsery’s crumblie’ would have spoken more to me but what do I know! All the same, I still bought some and will stuff it into a jar with some good olive oil; haven’t decided which herbs to use yet but I can’t wait to eat it with a baked potato or with some pasta since it won’t last until next Summer for a salad.

Another show stopper for me was the Real Boar company. Despite my brother-in-law being a wild boar hunter near St-Tropez I had never tried boar salami. It hits the taste buds strongly as you’d expect but leaves a lingering subtle taste of red wine and for some reason made me think of blue cheese, although you will not find any Blue Vinney in it.  The texture is fine and silky, it melts in your mouth and is utterly delicious. I subsequently found out that they supply the George Cinq -the man heard the French accent so he impressed me with the Parisian Palace first- but also Jamie Oliver. Well, I’m not surprised. If I had a restaurant, I would find a way to put it on the menu. In the meanwhile, I am thinking dinner party.

Now we have two ‘big’ names in Dorset that export abroad and have cleverly marketed their ethos through to their packaging: Dorset Cereals and Clipper Tea. Big bold designs for scrumptious products. Clipper are actually based in Beaminster and their fair trade tea in unbleached tea bags has been my favourite cuppa since my mother in law introduced me to them when they took over the Numatic factory some years back. As for Dorset Cereals they had a special offer on, so despite my “New Stuff’ policy I could not resist a bargain; plus I ended up with lots of little freebies. Don’t you love freebies?

Honey was something I was keen to find. My kids love it but try as I may to find English honey in the supermarket all I could find is utter nonsense. I don’t want honey that’s flown from New Zealand. I know we have a problem with bees dying everywhere but why does the honey have to fly from the other side of the world to land on my doorstep? Even worse, the cheaper brands are from ‘mixed sources within the EU’. Where has this honey been before it went into the jar, let alone on my kids’ toasts? What a joy to find honey from Hugh and Gillian Land who have hives near Sherborne. I should have bought more than one jar.

Another foodie find was Rapeseed oil from the The Seed Company. My Mediterranean roots make me reach for the olive oil before I’ve even thought about cooking, so I have placed the new thin bottle by the cooker so I don’t forget to use it. Apparently it can burn to a much higher temperature than olive oil, let’s see if I can be convinced to use an oil that is as expensive as the thick green cold pressed nectar. Last time I tried a new oil for cooking it promised to have carotin in it which is supposed to be good for you, it looked orange but when I fried it, my whole house stank of fish. Can’t remember the name of it, probably because my brain is worried I might buy it again by mistake. I have a better feeling about Rapeseed though. Could be the nice little green canvas bag they gave me to carry my bottle. Another freebie.

It wasn’t all food though. There were some beeswax stuff -makes sense since there were honey suppliers- and seeds from Peppers by Post. These guys also grow chilli. We bought a plant from them a few months back. What a winner. It stands proud at the end of the kitchen table near the window and it has produced dozens of chillies -purple, white, yellow, orange and red ones. The whole family loves looking after the plant and it is still growing in October. I am chief waterer though. For five pounds, that was the best investment in spices we’ve ever made! Another non foodie stand well worth a visit is Green Drawers. It’s the most eclectic stand there. Interesting eco products, cushions with hand woven covers or made from prints from a local artist -Liz Summerville; and those bags like my Mum used to have to go shopping with when I was a kid. They look like posh and bright onion sacks with a handle. If you can remember before the plastic bag days that is. I love them, bought a bright pink one to leave at the bottom of my handbag. And yes, I filled it with organic sausages, bacon and chipolatas from Sydling Brook Farm.

Must be off now, there’s some cooking to be done.

Parlez vous English?

OK, si vous venez en Angleterre, il y a des chances que vous parliez anglais. Mais de la à comprendre un mail d’une compagnie irlandaise qui vous a vendu un vol – en euro, en France- il y a une marge, non?

Pourtant, pas plus tard que le mois dernier, mon père venait me visiter et il reçoit ce mail de Ryanair:

“IF YOU MADE YOUR RESERVATION ON OR AFTER THE 21ST MAY 2009 YOU MUST CHECK-IN ONLINE AND PRINT YOUR BOARDING PASS FOR PRESENTATION AT BOTH AIRPORT SECURITY AND AT THE BOARDING GATE. PLEASE NOTE THAT AIRPORT CHECK-IN IS ONLY AVAILABLE TO PASSENGERS WHO BOOKED BEFORE THE 21ST MAY 2009 AND PAID FOR THIS SERVICE”

Je passe les details, truc habituel avec Ryanair, vous devez payer en plus pour vous enregistrer à l’aéroport si vous avez acheté votre billet avant le 21 Mai. Donc, ça fait quatre mois que Ryanair a l’argent de mon père mais si il veut voyager, il faut qu’il paye en plus; chose habituelle, il faut le savoir.

Donc sachez que sous des déguisements de vols à petits prix, on se retrouve vite à payer plus qu’au départ; si on la chance que le vol que nous avons reservé et payé existe toujours. Sinon, on se retrouve à chercher un autre vol à la dernière minute. Combien de temps cela va t-il nous prendre pour nous rendre compte que ces compagnies nous prennent pour des débiles? Et on tombe dedans parce que c’est “pas cher”. Oui d’accord, mais quand on se fait avoir, ça coute plus cher. L’argent est dur à gagner en ce moment, on va continuer combien de temps à se faire avoir avec de fausses économies?

la livre va drolement loin!

Il semble que la presse britannique pousse les Anglais à rester ‘at home’ cette année. Ils peuvent bien essayer mais un Anglais ça veut du soleil et il faut le dire, la planète chaleur se fait désirer en ce moment. Pourtant, partout où je vais, j’entend parler des langues étrangères. C’est vrai que, si on arrive euros en poche, le budget a soudain meilleure mine, et en ce moment plus que jamais, c’est un atout.

Ce soir, je n’ai pas eu le temps de cuisiner donc en bonne franglaise, me voila partie acheter un ‘fish and chips’ dans notre chipie de Beaminster. Dame Chinoise presque incomprehensible mais un excellent poisson dans une panure légère valent le coup lorsque la paresse ou le manque de temps prennent le dessus. Ma petite famille de quatre a été nourrie pour 17 euros, soit 15 livres. Il y a deux ans, le taux de change vous aurait fait payer le même repas 22,5 euros.

Alors je comprend pourquoi ça parle français, espagnol et néerlandais dans les restaurants et les bars du coin. Pour un super rapport qualité prix, c’est plutot bien par chez nous! A bientot?

Moi, je pars en vacances en France, pas super pour le budget, mais j’ai besoin de voir ma famille… et le soleil fera du bien!

West Dorset: le top pour se ressourcer!

C’est avec raison que la Côte du Dorset a obtenu le label Site d’Héritage International de l’Unesco. Ce n’est pas peu. Tout comme Le Grand Canyon americain ou la barriere de corail australienne voici un endroit que nous devons préserver pour les futures generations. Ce n’est pas chose facile car la cote s’effrite (comme son pendant normand) et tombe à l’eau, de temps en temps. Moment opportun pour chercher des os de dinosaures (on ne sait jamais), moins sympa pour les propriétaires qui ont construit une maison avec vue imprenable.

Ceci étant dit, la Côte du West Dorset est très peu construite ce qui lui donne tant de charme. Il faut faire avec quelques campings de mobil-homes éparpillés tout du long mais sans eux, il y aurait des hotels, des residences secondaires et autres batiments en dur. En été, comme partout, les plages et les campings se remplissent, les stations et les villages sont plus vivants et les locaux qui ne vivent pas du tourisme font la moue. Un peu comme le Var en moins chaud et moins bondé.

Ce qui fait le charme de mon coin du Dorset c’est que nous n’avons pas d’autoroute, les trains ne sont pas supers, les routes sont parfois étroites avec des haies de part et d’autre et notre climat est un des meilleurs de l’Angleterre. Pour se ressourcer, c’est le top! Après le petit effort pour arriver chez nous, le grand réconfort de ce trouver dans un endroit dont la campagne n’a pas beaucoup changé depuis Tess d’Urberville et Thomas Hardy (on a des tracteurs maintenant, quand même). La Cote est très diverse avec des falaises tantot grises tantot dorées et plus loin la très longue plage de sable de Chesil Beach avant d’arriver à la presqu’île de Portland.

Rejoignez moi bientot pour découvrir de beaux villages, une campagne vallonnée et une côte superbe.